mercredi 28 février 2007

Cherchez l'erreur !


Mardi 27 février

Les éléphants sont aujourd'hui menacés d'extinction, selon une étude américaine. L'ampleur de la contrebande d' ivoire saisie en 2006 laisse penser que «l'abattage des éléphants a atteint un rythme sans précédent depuis l'entrée en vigueur de la convention internationale de Washington (qui interdit tout commerce de l'ivoire depuis 1989 ndlr)», affirme Samuel Wasser, directeur du centre de préservation des espèces de l'Université de l'Etat de Washington et principal auteur de l'étude. Il avance le chiffre de 23.000 éléphants abattus pour une contrebande mondiale évaluée à 234 tonnes d'ivoire en 2006.

(merci à ALG qui m'a transmis cette info et partage mon écoeurement)

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25.02.07

Le WWF prône le retour à l'abattage des éléphants
(oui vous avez bien lu! le WWF qui prétend veiller à la sauvegarde de la faune sauvage menacée!)


JOHANNESBURG (Reuters) - L'Afrique du Sud devrait songer à rétablir l'abattage des éléphants en raison de la menace que fait peser sur l'habitat la prolifération des pachydermes, a estimé le Fonds mondial pour la nature (WWF).

"Ces dix dernières années, le nombre d'éléphants a augmenté dans les zones protégées de telle manière qu'ils sont en train de détruire l'habitat et la végétation", a déclaré à Reuters Rob Little, directeur du WWF pour l'Afrique du Sud. "Nous pensons que l'abattage est à envisager en dernier recours mais qu'il faut néanmoins étudier cette hypothèse".

L'an dernier, les autorités sud-africaines avaient reporté la mise en oeuvre d'une politique controversée de reprise de l'abattage des éléphants au parc national Kruger en raison de l'opposition bruyante de défenseurs de l'environnement. Ces derniers dénoncent la cruauté de cette politique d'élimination consistant à traquer, puis à abattre des familles entières d'éléphants.

Selon les experts du gouvernement, la population des éléphants du Kruger, fleuron des parcs nationaux, dépasse le chiffre de 12.000 depuis l'arrêt de l'abattage en 1994 après une levée de boucliers dans l'opinion publique. Le nombre de pachydermes dans les autres réserves, moins étendues, est également en augmentation.

Ces dernières décennies, l'Afrique du Sud a tenté de gérer le problème de son surplus d'éléphants en transférant des hardes de pachydermes d'une région à l'autre et, parfois, en étendant les zones protégées.

Le WWF a fait cette recommandation alors que le ministère du Tourisme et de l'Environnement doit dévoiler mercredi sa nouvelle politique en matière de gestion des populations d'éléphants.

No comment pour ma part: je risquerais de dépasser les limites de la bienséance !

dimanche 25 février 2007

Jean Jaurés, le vrai, dans le texte...


« Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant sur soi les dangers.

Le courage, pour l’entrepreneur, c’est l’esprit de l’entreprise et le refus de recourir à l’Etat ; pour le technicien, c’est le refus de transiger sur la qualité ; pour le directeur du personnel ou le directeur d’usine, c’est la défense de la maison, c’est dans la maison, la défense de l’autorité et, avec elle, celle de la discipline et de l’ordre.

Dans la moyenne industrie, il y a beaucoup de patrons qui sont à eux mêmes, au moins dans une large mesure, leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leur contremaître ; et ils ont avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue. Jusqu’ici, dans aucun pays, les patrons n’ont pu se concerter pour se mettre à l’abri, au moins dans une large mesure, contre les faillites qui peuvent détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel.

Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de vente des marchandises, ils descendent même au dessous des prix de revient. Ils sont obligés d’accepter des délais de paiement qui sont pour leurs acheteurs une marge ouverte à la faillite et, s’il survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt-quatre heures.

Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donnent pas une jouissance de plus ; en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards il est sorti quelque chose et que leur puissance d’action est accrue.

Non, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait, n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère et de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut être le prélude de la justice ! »

Jean JAURÈS - 28 mai 1890 - La Dépêche de Toulouse

jurisprudence...

“Attendu que la poule est un animal anodin et stupide, au point que nul n’est encore parvenu à le dresser, pas même un cirque chinois; que son voisinage comporte beaucoup de silence, quelques tendres gloussements et des caquètements qui vont du joyeux (ponte d’un œuf) au serein (dégustation d’un ver de terre) en passant par l’affolé (vue d’un renard); que ce paisible voisinage n’a jamais incommodé que ceux qui, pour d’autres motifs, nourrissent du courroux à l’égard des propriétaires de ces gallinacés; que la cour ne jugera pas que le bateau importune le marin, la farine le boulanger, le violon le chef d’orchestre, et la poule un habitant du lieu-dit La Rochette, village de Salledes (402 âmes) dans le département du Puy-de-Dôme.

Par ces motifs: statuant publiquement et contradictoirement, infirme le jugement, déboute le sieur Rougier de son action et le condamne aux dépens…”.

(Cour d’appel de Riom, 1ère chambre civile, 7 septembre 1995. )


source et autres documents à
http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/

et sur Pascale Robert-Diard: http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/a-propos/

samedi 24 février 2007

Régis Debray... Philippe Bilger

On peut aimer ou détester les personnages,

adhérer aux idées ou les rejeter ,

mais on ne peut qu'admirer le style, de l'un comme de l'autre...

Dommage que nos candidats, toutes tendances confondues, n’aient pas des plumes de cette qualité...


Ce qu’en dit Philippe BILGER sur son blog
http://www.philippebilger.com/blog/2007/02/regis_debray_ou.html


mardi 13 février 2007

salut à toi dame bêtise... (Brel)

Raymond Aron disait:


" Il ne faut jamais sous estimer le rôle de la bêtise dans l'histoire"

mardi 6 février 2007

Soyez le juge des comparutions immédiates


EXERCICE
SPECIAL ELEVES AVOCATS, CANDIDATS À L'ENM, ET ETUDIANTS EN DROIT

allez sur

http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/02/06/529-soyez-le-juge-des-comparutions-immediates

puis sur

http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2007/02/09/535-soyez-le-juge-des-comparutions-immediates-le-delibere

vous ne le regretterez pas !


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Mes étudiants connaissent mon intérêt, jamais déçu, pour

ce blog, d'un confrère parisien aussi talentueux que pédagogue

http://maitre.eolas.free.fr/

et celui de Philippe BILGER (Avocat Général près la cour d'appel de Paris)...

http://www.philippebilger.com/blog/justice/index.html


à ceux qui les méconnaissent encore: j'en conseille -une fois de plus- la consultation régulière


jeudi 1 février 2007

Jean-François Revel...

"Les intellectuels français sont fanatiques avec les modérés et modérés avec les fanatiques."


Jean-François Revel