samedi 25 août 2007

Juger les fous !?

....chasser d'Argenteuil les SDF par des gaz ...(malodorants pour l'instant...! voir billet précédent)

... juger les malades psychiatriques......

.... déterminer la prédisposition de la délinquance chez les tout jeunes enfants....

tout celà est inquiétant !


Notre société française prend un tour désagréable, et son président a trop souvent des réflexions du plus pur style populiste et démagogique.

Il fut avocat... et nous propose un recul bien préoccupant pour un pays qui se veut le chantre des "droits de l'homme".

Pour mémoire, apparu formellement pour la première fois dans le code pénal en 1810, le principe de l'irresponsabilité pénale est en fait hérité du droit romain !

Bien que profondément modifié au long du XIXe siècle, sous l'influence de l'essor de la psychiatrie, il demeure l'un des fondements du processus judiciaire français.




Un procès est-il nécessaire pour "faire le deuil" d'un proche? C'est une mauvaise réponse a un vrai problème.

"Cela n'est pas la première raison d'être d'un procès", constate le magistrat Michel Huyette.

Dominique Barella, ex-président de l'Union syndicale de la magistrature (USM) ne comprend pas l'intérêt de cette proposition.


En 2003, le Garde des Sceaux, Dominique Perben avait déjà émis l'idée de renvoyer les fous devant une juridiction -toujours au nom du droit des victimes- s'attirant, déjà, les foudres unanimes du monde judiciaire. La proposition était restée dans un tiroir.

LIRE
http://www.maitre-eolas.fr/2007/08/25/704-jugement-des-dments-une-exprience-pilote-mise-en-place
http://www.maitre-eolas.fr/2007/08/24/703-rediffusion-l-irresponsabilit-pnale-pour-dmence

http://rue89.com/2007/08/24/sarkozy-veut-juger-les-fous-les-magistrats-sinsurgent


L'objectivité m'incite à conseiller à mes lecteurs de prendre connaissance du commentaire d'aurélien -dont j'avoue qu'il bouscule un peu mes "certitudes" premières- et de visiter le site http://www.delphine-cendrine.org/

le débat reste ouvert.


Une fois de plus EOLAS aura pour moi le dernier mot:
http://www.maitre-eolas.fr/2007/08/27/706-la-dmence-concrtement
http://www.maitre-eolas.fr/2007/08/28/707-non-lieu

lundi 20 août 2007

5 ans de prison pour vol à main armée... d'un vibromasseur

Un toxicomane a été condamné lundi à cinq ans d'emprisonnement par la justice britannique pour avoir braqué un bookmaker de Leicester (centre-est) à l'aide d'un vibromasseur.

«Lapin galopant»

Le voleur, Nicki Jex, 27 ans, avait perpétré son forfait en décembre quelques minutes avant la fermeture de l'établissement. Il avait forcé la caissière à lui remettre 600 livres (près de 900 euros) en la menaçant avec ce qui ressemblait à une arme dissimulée dans un sac plastique. Mais il ne s'agissait en fait que du vibromasseur, modèle «Lapin galopant», qui appartenait à son amie.

Le jeune homme, qui a plaidé coupable devant le tribunal de Leicester, avait été interpellé après avoir été identifié grâce aux caméras de sécurité de l'établissement.

«Effrayant»

«Il est entendu que vous n'aviez pas d'arme à feu mais vous l'avez fait croire à ceux que vous aviez en face de vous et cela a dû être réellement effrayant pour eux», lui a expliqué le juge Philip Head en le condamnant.

Phil Gibbs, l'avocat de la défense a de son côté mis en avant la fragilité psychologique de son client - déjà condamné pour plusieurs vols - due à sa toxicomanie. «Il avait quelques effets de sa petite amie avec lui et a fait le dernier pas vers l'autodestruction en commettant ce délit. On peut s'estimer heureux que cet objet n'ait pas été une arme à feu».


D'après AFP
20Minutes.fr, éditions du 20/08/2007 - 19h59

dimanche 19 août 2007

clin d'oeil canadien

une jeune consoeur, qui m'est particulièrement chère, me transmets cet article issu de la presse québécoise, que je trouve si drôle dans son style, et si instructif sur le fond, que je ne puis résister à l'envie de le reproduire ci-dessous, en implorant l'indulgence de son auteur



http://www.cyberpresse.ca/article/20070815/CPOPINIONS/708150565
Le mercredi 15 août 2007

Bienvenue au XXIe siècle

Patrick Lagacé

J'ai un ami qui se faisait récemment bronzer sur une plage, avec sa blonde (enfin, sa blonde, façon de parler, c'est compliqué, ne me partez pas là-dessus), quand le démon du désir, voyez-vous, leur est sournoisement tombé dessus*.

Mais bon, la plage était bondée. Pas question de faire des guiliguilis...

Sauf qu'à l'autre extrémité du lac, accessible par un petit sentier, se trouvait un bois désert où, selon les deux amants qui jaugèrent la chose au pif, ils pourraient s'adonner à une séance de jogging horizontal, en toute quiétude, à l'abri des regards indiscrets...

Quelques minutes plus tard, ils se livraient à des activités qui peuvent vous valoir des peines de 15 à 18 ans de prison dans certains États américains. Soupirs, onomatopées, tout le kit, en pleine nature.

Fais-moi mal, Johnny.

Ouille, une brindille de sapin...

Puis, au loin, mon ami entendit des pas et des voix. Des gens arrivaient sur le sentier! Évidemment, il n'en fallait pas plus pour faire disparaître le démon du désir, qui se sauva entre deux épinettes. Mon ami a eu à peine le temps de remonter son Speedo orange fluo, de s'asseoir à côté de sa dulcinée, l'air de rien, quand il entendit un autre bruit...

Des applaudissements!

Dominant le lac, un chalet niché à flanc de montagne. Sur la terrasse dudit chalet, des villégiateurs avaient pu admirer la brève séance de jogging horizontal. De la terrasse, au loin, ils semblaient avoir apprécié le show, ils applaudissaient et gesticulaient comme ces fans du Canadien, autour du Centre Bell, quand ils voient une caméra de RDS...

La gêne de mon ami! Et de sa simili-blonde!

- T'es chanceux en maudit, lui ai-je dit.

- Comment ça?

- J'ai encore rien vu sur YouTube!

- ...

Si un p'tit comique avait eu sa caméra vidéo, là-haut sur la terrasse, mon pote aurait facilement pu devenir cette créature bien de notre époque: la Star Internet. Star involontaire, bien sûr. Le web fourmille de gens qui sont devenus célèbres à leur corps défendant. Un ti-cul de la Mauricie, le «Star Wars Kid», a fait le tour du monde en jouant au Jedi devant une caméra. Un mannequin brésilien, qui n'avait sans doute pas de bois où aller batifoler, a vu son explicite séance de guiliguilis avec son chum, sur la plage, faire le tour du monde. Merci, YouTube...

En 2007, via les blogues, les podcasts, les clips sur YouTube et tutti quanti, chaque quidam est une star en puissance. Tout le monde est un Woody Allen de sous-sol, un mini-CNN. Le magazine Time, en décembre dernier: The Beast with a billion eyes, en parlant des millions de téléphones portables dotés de caméras. On craignait le Big Brother de l'État. On devrait craindre le portable du voisin, aussi. Aujourd'hui, chaque connerie, chaque faux pas, chaque écart peut potentiellement être filmé. Et visionné, partout dans le monde. L'auditoire est planétaire.

Bref, bienvenue au XXIe siècle...

Ce qui nous amène aux flics de Montréal. Ils ne sont pas contents, ces jours-ci. Un malcommode, voyez-vous, s'arrange pour se faire intercepter par la police. Il se stationne dans des zones interdites, par exemple. Et là, baveux comme 10, il provoque les flics qui viennent à sa portière. Et il les filme! Puis, après avoir fait un montage avec son PC et sa mauvaise foi, ce simili-Woody Allen diffuse ses «oeuvres» sur YouTube.

Le pire, c'est que les flics agissent en pros, gardant leur calme de façon quasi exemplaire. Mais le cinéaste, qui se cache derrière le pseudonyme Coldspliff (tu m'as toujours pas rappelé, chicken...), parvient à les faire mal paraître...

La Fraternité des policiers est dans tous ses états. Des avocats sont embrigadés pour étudier les recours. On parle de poursuites. De mises en demeure à YouTube. De droit à la vie privée, tout ça...

Oui, bon, OK, peut-être. Mais la pâte à dents est sortie du proverbial (you) tube, il est trop tard. La solution? Eh bien pour les flics, comme pour tout le monde, c'est d'être deux fois plus gentils, deux fois plus polis, deux fois plus patients, en public. Parce que «Surprise sur prise», au XXIe siècle, c'est un peu tout le monde et son beau-frère, pas juste Marcel Béliveau...

Moi, en tout cas, je ne prends plus de risques. Je n'engueule plus les squeegees. Je ne tente plus de voler les sacoches des vieilles dames, sur le trottoir. J'ai cessé de me décrotter le nez quand j'arrête aux feux rouges. On ne sait jamais. Ça pourrait se retrouver sur YouTube.

Faire des guiliguilis dans la nature? Comme mon ami en Speedo orange?

Êtes-vous malades? Nous sommes au XXIe siècle. Je garde ça pour l'intimité du foyer.

La porte verrouillée à double tour.

Toutes lumières éteintes.

Dans mon pyjama en flanellette. On n'est jamais trop prudents.

* Note à mes amis: Il faudra m'enfermer à Guantanamo pour que je vous dise c'est qui, pis encore...

le blog de patrick Lagacé :
http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/

vendredi 10 août 2007

Pour une carte d’identité, un document religieux est exigé...

La «consonance israélite» réveille le zèle administratif

Pour une carte d’identité, un document religieux est exigé d’une pied-noir en Seine-Saint-Denis.
Par Catherine Coroller
source © LIBERATION QUOTIDIEN : mardi 7 août 2007



Elle est encore bouleversée, Brigitte Abitbol. Elle ne comprend pas que pour un banal renouvellement de carte d’identité, le greffier du tribunal d’instance de Montreuil (Seine-Saint-Denis) se soit permis de lui demander, parmi les pièces à fournir, «un acte de [sa] religion». «Parce que vous avez un nom à consonance israélite», a-t-il expliqué. «Ils n’ont pas à demander ce genre de chose ; dans aucun acte administratif on ne doit prouver sa religion», s’indigne-t-elle.

Dans l’esprit de cette Française, juive née en 1950 en Algérie, tout se mêle: le décret Crémieux par lequel les juifs d’Algérie se sont vus concéder en 1870 la citoyenneté française ; les lois de Vichy qui les ont déchus de leur nationalité ; de Gaulle qui les a rétablis dans leurs droits; l’indépendance de l’Algérie qui les a contraints au départ ; le rejet anti-pieds-noirs dont ils ont fait l’objet à leur arrivée en France.

Courant juin, Brigitte Abitbol se présente à la mairie de Montreuil pour faire refaire sa carte d’identité. Là, première surprise désagréable, elle apprend que, comme tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers, elle est astreinte à une procédure spéciale. Depuis 1994, en effet, l’administration exige d’eux un certificat de nationalité. «Déjà, le fait qu’on me demande de prouver ma nationalité m’avait contrariée mais bon, admettons.» Elle s’enquiert alors auprès du greffier du tribunal d’instance, chargé de délivrer ce certificat, des pièces à produire. Une liste imprimée lui est remise : actes de naissance de son père et de sa mère, acte de mariage de ses parents. Une mention manuscrite a été ajoutée : «acte de mariage religieux». Furieuse, Brigitte Abitbol se présente au tribunal d’instance avec les papiers demandés, sauf «l’acte de religion». Entre elle et la «dame de l’accueil», le ton monte.

C’est Brigitte Abitbol qui raconte : «La loi c’est la loi, vous fournissez ce qu’on vous demande», lui aurait rétorqué l’agent. «Vichy, c’est fini. Je ne bougerai pas d’ici tant que vous ne m’aurez pas montré le décret qui dit que je dois fournir un acte de religion», répond Brigitte Abitbol. L’agent appelle la police. «Deux gars baraqués arrivent. L’un me dit : Vous [les juifs, ndlr], vous vous sentez toujours persécutés. Vous n’êtes pas les seuls à souffrir. »

Lorsque les policiers voient la liste des documents demandés par le tribunal, dont le fameux «acte de mariage religieux», ils s’adoucissent. Le greffier, qui avait refusé jusque-là de se montrer, est convoqué. Il maintient sa demande pour cause de «nom à consonance israélite». «Je ne le fournirai jamais», répond Brigitte Abitbol. «Vous n’aurez pas votre carte d’identité», lui rétorquent les agents de l’administration.

Ancien commissaire de police et président du Bureau de vigilance contre l’antisémitisme, Sammy Ghozlan entend parler de cette affaire et vole au secours de Brigitte Abitbol. Il saisit François Molins, procureur de la République du tribunal de grande instance de Bobigny. Celui-ci lui répond que «suivant les instructions qui sont données [par] l’Ecole nationale des greffes, spécialiste de la délivrance des certificats de nationalité, le greffe [de Montreuil] demande effectivement aux personnes [nées en Algérie et portant un patronyme à consonance israélite] la production [d’un acte religieux], au même titre que l’ensemble des collègues du département». En vertu de quels textes, les juifs d’Algérie font-ils l’objet d’un traitement spécial ?

La réponse vient du Bureau de la nationalité au ministère de la Justice. Comme tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers, les rapatriés d’Algérie qui demandant un certificat de nationalité, qu’ils soient juifs ou non, doivent d’abord apporter la preuve que leurs parents étaient Français. S’ils portent un patronyme à consonance gauloise, l’enquête s’arrête là. Si le greffier soupçonne un patronyme d’origine juive, les investigations se poursuivent. Objectif : déterminer si ces personnes ont obtenu la citoyenneté française grâce au décret Crémieux, qui en a fait des Français de plein droit, à l’égal de leurs compatriotes non juifs, ou si elles relevaient d’un statut «de droit local», ce qui en faisait des citoyens français de seconde zone. A l’indépendance de l’Algérie, en 1962, seuls les Français de plein droit ont conservé leur citoyenneté, les autres, devant, pour rester Français, souscrire avant le 21 mars 1967 une déclaration «recognitive» de nationalité française. Passé ce délai, ils ont perdu leur citoyenneté.

Mais, problème, le nouvel Etat algérien ne reconnaissant pas comme siens les déboutés de la nationalité française, notamment les harkis, le parlement français a voté en 1966 une loi stipulant que les personnes non « saisies» par la loi algérienne pourraient conserver leur citoyenneté. Quel intérêt dès lors de traumatiser Brigitte Abitbol pour déterminer de quelle manière ses ancêtres sont devenus Français ?

D’autant que, d’après l’historien Patrick Weil, la quasi-totalité des 37 000 juifs algériens ont été naturalisés grâce au décret Crémieux.
En réalité, Brigitte Abitbol ne fait pas l’objet d’un harcèlement particulier. Tous les Français nés à l’étranger ou de parents étrangers sont victimes de ce zèle administratif. En 1993, lorsque la carte d’identité papier a été remplacée par sa version informatisée, l’administration en a profité pour donner un tour de vis. Jusque-là, il suffisait, pour avoir de nouveaux papiers, de produire ceux qui étaient périmés. «On renouvelait la carte d’identité sans vérifier. Notamment les effets des indépendances. Or il s’avère que des gens n’ont pas conservé la nationalité française», explique Gloria Herpin, du Syndicat des greffiers de France. Désormais, pour obtenir une carte d’identité ou le nouveau passeport biométrique, «il faut remonter jusqu’à la source de la nationalité . Ensuite, on tire le fil, on regarde s’il n’a pas été coupé d’un coup de ciseaux : indépendance du pays de naissance, mariage avec un conjoint étranger, choix individuel de la personne», précise Gloria Herpin. Certains Français originaires des anciennes colonies se sont vus ainsi brutalement retirer leur nationalité ( Libération du 4 décembre 2006).

Dans une chemise cartonnée, Brigitte Abitbol transporte des documents prouvant que ses ancêtres ont bien été Français. Ainsi, des photos de ses deux grands-pères, l’un en uniforme de l’armée française, l’autre ceint de son écharpe de maire de Laghouat - une oasis du Sud algérien où vivait la famille -, une brochette de décorations, dont la Légion d’honneur, au plastron. Cette affaire a réveillé chez elle une colère ancienne. «Tout est ressorti», reconnaît-elle. L ’échange avec les agents du tribunal a dû être particulièrement violent.

Affirmant s’être fait «insulter gravement», la «dame de l’accueil» a déposé contre elle une main courante au commissariat.

http://www.liberation.fr/actualite/societe/271050.FR.php

dimanche 5 août 2007

Les imprimantes de bureau présentent des dangers pour la santé

Une enquête menée sur un soixantaines d'imprimantes a en effet révélé au monde abasourdi que presque un tiers des modèles testés rejette dans l'air des résidus d'encre potentiellement dangereux. Tout cela a trait au toner, l'encre en poudre utilisée pour certains modèles, et au procédé de xérographie, du nom de la compagnie Xérox qui l'a inventé.

L'université de Technologie de Queensland, par l'intermédiaire de ses scientifiques, a mis en garde le ministère et réclame que l'on fasse le nécessaire pour légiférer sur ces émissions. Parce que certains modèles présenteraient des risques pour la santé.

Un tiers dégage donc des particules minuscules, qui s'infiltrent dans les poumons et provoquent des maladies pulmonaires, des irritations entraînant des troubles chroniques. Pas top. Ils comparent même les dégâts à ceux provoqués par la fumée de cigarette.

Le bureau où l'expérience fut menée connaissait des pointes d'émissions de ces microparticules durant les heures de bureau, aux moments où les imprimantes turbinaient à fond. Mais le problème s'aggrave lorsque l'on utilise de nouvelles cartouches, ou que les images ou les graphiques réclament une plus grande quantité d'encre.

Les scientifiques australiens, à l'origine de cette découverte, recommandent d'entreposer les imprimantes dans des endroits bien aérés pour que ces nuisances se dispersent dans l'air.

Et de porter un masque. Et de ne pas respirer à proximité d'une imprimante. Et de ne pas parler aux inconnus. Quoique pour le dernier, le rapport n'est pas évident.




source
PCINpact
Par Nicolas.G PCINpact - Samedi 4 août, 11h26


http://fr.news.yahoo.com/pcinpact/20070804/ttc-les-imprimantes-de-bureau-presentent-c2f7783_1.html